Quelques jours à la campagne
J'entends par là la vraie campagne, pas celle qui nous bassine tous les jours depuis quelques temps dans les médias et dont je trouve le niveau vraiment affligeant, tous candidats confondus. Excusez cette pensée incongrue sur un blog de tricot, mais c'est sorti tout seul !
Non, la campagne, la douceur du pays angevin, ses fleurs et sa verdure (et son ennui aussi...)
Donc, quelques jours passés chez mon vieux papa et là, nettoyage, jardinage, papi...nage, grand âge, ravitaill...age, ne riment pas forcément avec tricotage. "Ben ma pôv fille t'es encore en train d' tricoter ??" t'en as donc commencé un autre ??? " Ben oui papa, toi ton truc c'est le foot, moi c'est le tricot. Alors tu vois, chacun ses distractions :
Mon drakkar s'est transformé en gabare, mais Norway s'est quand même enrichi d'une manche... 15 jours pour la faire et ne pas être contente du résultat. Je n'aime pas du tout le désordre qui règne de part et d'autre de la maille blanche qui sert de couture. Les motifs s'entrechoquent. Normal, puisqu'ils ne sont pas symétriques, mais quand même, je ne trouve pas ça beau. Tout comme les épaules d'ailleurs dont les motifs ne sont pas raccords. Ceci dit, comme je ne me promènerai pas les bras en l'air, ce que je n'aime pas ne sera pas visible, sauf que moi je le sais et que ça m'ennuie. Bon, on ne va pas faire réveillon là-dessus.
Surtout qu'en rentrant s'est produit un drame familial :
avant/après
Les pauvrettes avaient mis pas mal de temps à construire ce nid un peu en déséquilibre, j'avoue, mais qui semblait leur convenir puisqu'il y avait déjà deux oeufs. Que s'est-il passé... ni tornade, ni tsunami (je n'ai qu'un lac devant chez moi). Peut-être un prédateur genre pie. Bref, les oeufs sont cassés et je n'ai plus qu'à nettoyer le volet. Moi qui n'osais même pas y toucher de peur de les déranger, c'est raté pour cette année, je ne verrai pas les petits. Mais les mignonnes ont l'air têtues, je les vois repiquer des brindilles dans le jardin. La reconstruction a donc dû commencer ailleurs. J'espère que cette fois-ci, ce ne sera pas du préfabriqué !